Le contre-ténor surtout, Serge Kakudji, tout jeune artiste congolais (à peine 19 ans) dont le timbre est d’un raffinement limpide. Une voix douée de corps : on le verra même entamer un solo dansé, d’un érotisme confondant. Car il y a, dans cette Passion selon saint Matthieu interprétée par Alain Platel et Fabrizio Cassol, du sexe dans les voix. Et cette \ »incarnation\ », si l’on peut dire, donne le ton de toute la ligne émotionnelle, et dramaturgique, qui guide la chorégraphie d’Alain Platel.\ »
Radio FranceLe contre-ténor surtout, Serge Kakudji, tout jeune artiste congolais (à peine 19 ans) dont le timbre est d’un raffinement limpide. Une voix douée de corps : on le verra même entamer un solo dansé, d’un érotisme confondant. Car il y a, dans cette Passion selon saint Matthieu interprétée par Alain Platel et Fabrizio Cassol, du sexe dans les voix. Et cette \ »incarnation\ », si l’on peut dire, donne le ton de toute la ligne émotionnelle, et dramaturgique, qui guide la chorégraphie d’Alain Platel.\ »